Silence on lit, c'est parti !
Pour améliorer le niveau de lecture ou le vocabulaire des élèves du réseau, il n'y a pas 36 solutions : les faire lire. Si cela peut paraître évident aux premiers abords, la mise en pratique peut se révéler un peu plus délicate parfois. En effet, si le livre est un objet central durant toute la scolarité des élèves, le temps effectif de lecture quotidien par élève est en fait relativement court et ne permet donc pas toujours de remédier aux difficultés éventuelles. C'est la raison pour laquelle, à l'image de nombreux autres établissements de la France entière, les établissements du réseau Lucie Aubrac se mobilisent, chacun à leur façon, autour de ce savoir fondamental. Au collège, cela fait longtemps déjà que le projet de mise en place d'un dispositif type "Silence on lit" est en gestation. Après une longue période de réflexion, ce projet de lecture ritualisée est donc enfin sortie des cartons, les livres des rayonnages du CDI pour entrer véritablement dans les classes. Hebdomadaire plutôt que quotidien. Circonscrit au niveau sixième (+ Ulis et UPE2A) plutôt qu'au dimension de l'établissement tout entier. Lecture offerte plutôt qu'en autonomie dans un premier temps. Prescription du livre avant de pouvoir faire son propre choix. Si le dimensionnement du dispositif peut donc apparaitre plus modeste qu'escompté, il s'agissait dans un premier temps de ne pas partir pied au plancher et que tout le monde s'épuise avant que le dispositif s'inscrive effectivement dans le temps. En effet, la condition de son succès, c'est de parvenir à passer la période critique lors de laquelle le dispositif n'est pas totalement approprié par les élèves et ne fais pas encore partie du paysage de l'établissement. Gageons donc que Silence on lit, fasse lui aussi le déménagement vers le nouvel établissement à la prochaine rentrée.